samedi 17 décembre 2011

Existence, well what does it matter ?

Quoi de mieux, compagnons que d'entamer notre périple en ce point. Ce point qui chamboula l'existence de milliers d'individus en notre piètre commun des mortels. Ces points, au nombres de trois à vrai dire, qui ponctuent les trois "i" de ce qui distingue le son de la musique. Quoi de mieux, compagnons, que de débuter avec Joy Division ?

Joy Division, ce regroupement merveilleux de quatre paumés qui ont créés la plus belle des osmoses musicales. Warsaw à l'origine, puis Joy Division dans la lancée, ils débutent leur voyage avec An Ideal For Living, joyau de ce qui s'appellera plus tard le "Post-Punk". Ces talentueux petits mancuniens, crachés par l'atmosphère industrielle et triste de leur ville natale, se saisissent des cœurs et des esprits un à un, grâce à l'énergie qui se dégage de leurs morceaux.

Mais, me direz-vous, pourquoi ce groupe ? Moi-même je me le suis demandé.

La première écoute de Joy Division est désagréable, malpropre et repoussante. Alors nous rangeons ce groupe, nous l'oublions, et nous retournons vivre. Puis, un jour de pluie, le cœur gonflé comme celui d'un romantique, les maîtres reviennent. Nous redécouvrons alors violemment cette voix si sombres et caverneuse, pleine de mélancolie et de folie qu'est celle de Ian Curtis. Nous redécouvrons cette guitare légère, à la fois agréable à écouter, mais dangereuse à sentir. Cette batterie complexe et lourde qui vous perce et vous déchire à chaque coup. Cette basse aiguë et mélodique qui vous arrache toute envie d'éteindre ce qui est en train de vous enterrer d'avantage. Nous redécouvrons Unknown Pleasure qui, comme nous l'annonce son nom, est l'album qui vous fait éprouver un plaisir que nul autre est capable de vous offrir : celui d’apprécier le désespoir.



<< Existence. Well, what does it matter ? I exist on the best terms I can. The past is now part of my future. The present is well out of hand. >>